Conference: 12 mars ULiège – P. Basso et M. Leone

Cher.e.s collègues,

Maria Giulia Dondero a le grand plaisir de vous annoncer le programme de la journée du 12 mars qui se tiendra à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège (Place du XX-Août, 7).

Le matin, de 10h à 12h (salle 5/11), on aura le grand plaisir d’écouter une conférence de Pierluigi Basso Fossali (Université de Bologne) intitulée « Grandeur et décadence d’un petit commerce d’images » qui se veut une réflexion sur les relations de l’image avec les médias traditionnels et avec l’IA. Le résumé de sa conférence est disponible ci-dessous.

Il sera possible de la suivre en ligne à partir de ce lien Teams : https://bit.ly/4buDp7Y

A 16h, jusqu’à 18 heures (salle 6/11), on aura l’honneur de recevoir Massimo Leone (Université de Turin, Fondation Bruno Kessler) à l’occasion de la présentation de son dernier livre : Semiotic IdeologiesPatterns of Meaning-Making in Language and Society (London, Brill, 2024). 

Pour célébrer et discuter ce livre, nous avons invité plusieurs discutant.e.s : Marion Colas-Blaise (Université du Luxembourg), Costas Nakassis (Université de Chicago), François Provenzano & Thomas Franck (ULiège).

Lien Teams pour se connecter à la présentation de l’après-midi, qui se déroula en français et en anglais : https://bit.ly/41JpRSS

On vous attend nombreuxse pour cette importante journée!

Résumé de la conférence de Pierluigi Basso Fossali (Université de Bologne)

Grandeur et décadence d’un petit commerce d’images

Avons-nous jamais été modernes dans notre rapport à l’image ? Nous souhaitons explorer la tension entre deux régimes de production d’images : d’un côté, une logique d’assemblage instantané où l’image semble s’autogénérer dans une fluidité sans résistance ; de l’autre, une dynamique où l’image vacille, se fragmente et manifeste ses propres conditions d’existence. À travers une réflexion sur l’autonomie et la relation entre les formes visuelles et leur environnement, nous interrogerons les écarts entre une image modélisée par des schémas prédictifs et une image qui cherche à se rendre visible autrement, en exposant ses propres processus et ses zones d’incertitude. Quels sont les principes qui permettent à une image d’émerger autrement que par une simple générativité algorithmique ? La générativité constitue-t-elle un modèle pertinent pour penser l’émergence de la signification iconique ? Dans un contexte où l’IA générative semble dissoudre la notion d’auteur, comment repenser l’auctorialité et les formes contemporaines de la créativité ?

Affiche Semiotic Ideologies

Affiche Grandeur et décadence d’un petit commerce d’images