CFP: Special number of Semiotica Journal – Meaningful Data / Données signifiantes
Call for papers
Special number of Semiotica: Journal of the International Association of Semiotic Studies (http://www.degruyter.com/view/j/semi)
Meaningful Data / Données signifiantes
Guest editors / Directeurs adjoints:
Dario Compagno (Université Sorbonne Nouvelle)
Matteo Treleani (Université de Lille 3)
Le français suit l’anglais.
The human and social sciences are experiencing an influx of quantitative methods which try to deal with the questions of meaning, at the centre of semiotic reflection. Until recently, statistical applications allowed for the description and explanation of certain aspects of natural languages and of other systems of semiotic interest; however, many researchers have sensed distinct limitations in quantitative analyses, as if statistics might be capable of dealing with regularities in expression but could not presume to illuminate considerations of content. Today, computational and—more generally—quantitative approaches in the humanities try to breach the semantic and pragmatic dimensions of discourse and communication: by the disciplined reshaping of expressions, researchers begin to find regularities of content. As a consequence, the two senses of the word “meaningful”, in semantics and in statistics, may seem to blur into one another.
This special issue of Semiotica seeks to present studies that employ or explore quantitative measures to reshape the ways in which we may study what is meaningful. We wish to explore:
– computational approaches to linguistic and multimedia corpus, discourse, literary and cultural analysis;
– statistical and mathematical models for semantic analysis;
– experimental procedures in the study of meaning and meaningful interactions.
Papers should present either innovative empirical work or theoretical developments emphasising analytical applications. Critical reflections on the limits of quantitative methods in the human and social sciences, resulting of empirical research, are welcome.
All papers will undergo double-blind peer review, preceded by a preliminary editorial review of the abstracts. The languages of the issue are English and French.
Please send an abstract of about 600 words before January 15th 2017 to dario.compagno@univ-paris3.fr and to matteo.treleani@univ-lille3.fr. Papers (about 40.000 characters long including spaces) are due by May 31st 2017.
Editorial Committee
Bruno Bachimont (Université de Technologie de Compiègne UTC)
Julien Longhi (Université Cergy-Pontoise)
Lev Manovich (City University of New York)
Arnaud Mercier (Université Panthéon-Assas, Paris)
Claudio Paolucci (Università Alma Mater Studiorum Bologna)
Vincent Puig (Institute for Research and Innovation IRI, Centre Pompidou, Paris)
Franck Rebillard (Université Sorbonne Nouvelle, Paris)
Peter Stockinger (Institut National des Langues et des Civilisations Orientales INALCO, Paris)
Mathieu Valette (Institut National des Langues et des Civilisations Orientales INALCO, Paris)
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Les sciences humaines et sociales connaissent aujourd’hui d’importantes transformations liées au développement de méthodes quantitatives en recherche. Ces dernières essayent d’aborder les questions liées au sens, au cœur de la réflexion sémiotique. Les statistiques en particulier ont permis de décrire et d’expliquer certains aspects des langues naturelles ainsi que d’autres systèmes qui intéressent la sémiotique. Cependant, de nombreux chercheurs ont pointé les limites de l’analyse quantitative, en indiquant notamment que les statistiques ne peuvent jamais atteindre que des régularités de l’expression et qu’elles sont condamnées à laisser de côté toute considération sur le contenu. Aujourd’hui, les approches computationnelles, et plus généralement quantitatives, dans les sciences humaines et sociales s’intéressent à la dimension sémantique des discours et de la communication. En effet, à travers l’analyse des mécanismes de transformation des expressions, les chercheurs commencent à trouver des régularités du contenu. Par conséquent, les deux sens du terme “signifiant”, en statistique et en sémiotique, semblent pouvoir être amenés à se confondre.
Ce numéro spécial de Semiotica vise à présenter des travaux qui utilisent des instruments quantitatifs pour étudier ce qui est signifiant. Nous envisageons d’explorer :
– les approches computationnelles appliquées à l’analyse de corpus linguistiques et multimédia, de discours, de la littérature et de la culture ;
– les modèles statistiques et mathématiques pour l’analyse sémantique ;
– les procédures expérimentales dans l’étude du sens et des interactions signifiantes.
Les contributions présenteront soit des travaux empiriques novateurs, soit des développements théoriques qui mettent en évidence les applications analytiques. Les réflexions critiques sur les limites des approches quantitatives dans les sciences humaines et sociales, résultant de travaux empiriques de recherche, sont les bienvenues.
La sélection des contributions sera déterminée par une évaluation en double aveugle, précédée par une sélection préliminaire des résumés par le comité éditorial. Les langues de publication sont l’anglais et le français.
Veuillez envoyer un résumé de 600 mots avant le 15 janvier 2017 à dario.compagno@univ-paris3.fr et à matteo.treleani@univ-lille3.fr. Les contributions (environ 40.000 caractères espaces compris) seront à envoyer avant le 31 mai 2017.
Comité éditorial
Bruno Bachimont (Université de Technologie de Compiègne UTC)
Julien Longhi (Université Cergy-Pontoise)
Lev Manovich (City University of New York)
Arnaud Mercier (Université Panthéon-Assas, Paris)
Claudio Paolucci (Università Alma Mater Studiorum Bologna)
Vincent Puig (Institute for Research and Innovation IRI, Centre Pompidou, Paris)
Franck Rebillard (Université Sorbonne Nouvelle, Paris)
Peter Stockinger (Institut National des Langues et des Civilisations Orientales INALCO, Paris)
Mathieu Valette (Institut National des Langues et des Civilisations Orientales INALCO, Paris)
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